1ères victimes: les femmes.
Certaines saisons, il y a des tendances réussies en matière d'habillement féminin, par exemple cette année les jolies blouses féminines sont beaucoup plus seyantes que ces catastrophiques tee-shirts hyper moulants à la mode il y a quelques années, surtout quand ils étaient couplés avec un jean taille basse.
Pour les personnes dotées de kilos en trop, de dos, ça donnait une silhouette que n'aurait pas renié le Bibendum de chez Michelin avec un 1er bourrelet, avant le soutien-gorge, puis un léger rétrécissement du au dit soutien-gorge, un 2ème bourrelet à la sortie du soutien gorge (et oui il n'y a plus rien pour retenir les débordements). Le pire (à savoir le 3ème bourrelet) étant à venir lorsque le tee-shirt, qui maintenait quand même a minima les kilos superflus, s'arrêtait juste au dessus du nombril. Il y avait alors une certaine étendue (et même pour certaines une étendue certaine) de peau avant que le tout soit de nouveau contenu dans le jean taille basse.
A côté de cela Gus, le souriceau trop gourmand dans Cendrillon faisait très mignon.
Au niveau des hanches, en général ça se calmait parce que le jean a quand même un pouvoir contenant supérieur au coton (même amélioré de lycra). Mais certaines poussaient quand même le zèle jusqu'à laisser entrevoir au mieux la culotte "grand bateau" moulée sous le pantalon, au pire les fines attaches d'un string.
Donc cette années, les blouses c'est très sympa car les demoiselles et les dames peuvent cacher dessous leurs petits ventres légèrement rebondis au sortir de l'hiver.
Mais il reste les impitoyables shorts qui ont remplacé leurs ancêtres soixante-huitarde qu'étaient les mini-jupes. Une horreur que ces shorts pour celles qui ont la jambe courte et/ou ronde, même en essayant de tricher avec le collant de couleur foncé dont on dit qu'il affine la silhouette!
A noter que les grandes perches optent en général pour la botte, souvent de type mousquetaire, d'où émerge une jambe tellement maigre de sauterelle qu'on a aussitôt envie de les attirer vers la 1ère pâtisserie venue et les potelées pour la ballerine qui ne dissimule rien de leurs cuisses et mollets à la Rubens.
Mais il ne faudrait pas oublier ces messieurs...
8 commentaires:
Tous aux abris... Ce ne sont plus des coups de pattes mais des baffes... ;-)
J'adore quand vous faites ce genre de billet....
J'aime aussi beaucoup ces blouses à la mode cette année (d'ailleurs je suis en train d'essayer d'en coudre une pour ma fille: un challenge!)
oh!oh!
très objective notre amie patte griffue il me semble
Pire un oeil assassin !!!! gare aux bourrelets il est vrai que ces personnages sont dans la rue et personnes ne les prévient!! les vendeuses surtout !!!
je viens de voir Coco avant Chanel un régal( pour moi) et du côté humour acide ... quand elle se moque des chapeaux -merigues et des poitrine arbre- de- Nöel j'espère un billet de votre plume égratignante
* Mais non Marwan, ce ne sont pas des baffes, juste des coups de pattes avec la griffe légèrement sortie :-)
* Et vous pensiez ne pas avoir d'humour Caillou Blanc... Pourtant ce genre de billet n'est guère tendre vis-à-vis de certaines
* Verrons-nous sur le petit jardin le fruit de ces travaux de couture Verveinecitron?
* Depuis quand Arlette une vendeuse oserait dire à une cliente que le vêtement qu'elle veut acheter ne lui va pas???
Pour Coco, je l'ai vu il y a plus d'une semaine. Je l'ai apprécié mais sans plus ce "biopic"
Ecoeuré des tissus.
Quand je vois qu'a Paris mon frère vend des petites robes avec pas beaucoup de tissu plus de 10.000 euros.
Heureusement ... cela nous "évite de le dire" (éclats de rires)
* Ecoeuré de tissus Caphadock? Alors ne les regardez pas avec les yeux mais avec le bout de vos doigts, ou alors en vous concentrant sur la texture du tissu. Dans "le grand silence" ce film consacré aux moines de la grande chartreuse, il y avait une scène très belle où la vieille main ridée d'un moine lissait avec tendresse un métrage de bure avant que les ciseaux ne mordent en crissant le tissu
De "petites" robes à "10 000€" :-))). Le genre d'endroit je présume où le prix des sous-vêtements féminins est inversement proportionnel à leur poids. Pas du tout mon genre -mais ne pas en conclure que je suis une adepte du "grand bateau" ;-)
* "cela nous évite de le dire"??? Dire quoi Michel?
Ce que pensent parfois les hommes sur certaines femmes chez qui le ridicule ne tue pas sinon ... ou qu'il serait dommage que les messieurs ne fassent pas eux aussi les frais de mes regards ironiques?
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