lundi 9 janvier 2012

Quelques enseignes

Au cours des balades, pendant longtemps, ce sont les escaliers qui ont retenu mon attention, notamment lorsque le cadrage ne permettait pas de savoir vers où ils menaient . Puis est venu le temps des portes et des fenêtres. Désormais, il semblerait que ce soit plus les enseignes qui m'attirent. Mais cela est peut-être plus lié à ma fréquentation de lieux urbains où les boutiques et enseignes, beaucoup plus nombreuses, obligent leurs propriétaires à faire preuve d'innovation.

Les cafés, bars et autres restaurants choisissent plus que d'autres activités celles qui sont sophistiquées voire carrément insolites.
La première laisse entendre une certaine culture cinématographique qui oblige à voir au delà du "titre" en temps normal assez vulgaire et qui ne doit pas toujours être facile à citer lorsqu'on se donne rendez-vous entre ami(e)s.
La seconde enseigne nécessiterait que le propriétaire des lieux relise ses cours d'histoire de l'art car il est peu judicieux d'afficher une femme au look très "arts déco" quand on revendique pour son restaurant une existence datant du milieu du 19ème siècle.
Quant à la 3ème enseigne... Je cherche encore la raison qui a poussé le propriétaire des lieux à fixer au mur un vélo qui, avec la cagette fixée sur le porte-bagage me fait furieusement penser à Carmen Cru chez qui, vu le caractère exécrable de la dame, je me garderais fort d'aller dîner.

D'autres boutiques que celles liées à la restauration peuvent faire preuve d'originalité.
Ainsi celle dont le cheval qui surplombe allégrement le trottoir accueillait en réalité dans ses murs des articles liés à... la décoration et non à l'équitation.
Pas de surprise par contre avec la suivante qui ne manquera pas d'éclairer durablement les personnes de Nancy en recherche d'un électricien.
Il en est de même pour la suivante que, pour différentes raisons, j'ai gardée pour la fin. Elle surplombe une boutique d'antiquités située au coeur de l'île St Louis à Paris.

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